Chez les fonctionnaires de police et les militaires de la Gendarmerie, environ 3 personnes sur 4 estiment que des tâches indues les éloignent de leur mission sur le terrain. Le temps passé en administration et procédures diverses peut-il être raccourci au profit d’enquêtes, protection et surveillance des citoyens? Une préoccupation majeure pour Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur qui entend donner un nouvel élan à nos services de police et gendarmerie. Il a lancé officiellement la police de sécurité du quotidien le 8 mars dernier, journée mondiale des droits des femmes et ce n’est pas un hasard ; Christophe Castaner, membre du gouvernement en parle dans un instant. Les petits harceleurs des rues et transports en commun vont enfin commencer à être réprimés sévèrement.
Depuis quelques semaines, en initiant une large concertation avec les élus, les entreprises, les enseignants, les magistrats, etc le ministère de l’Intérieur a lancé une réflexion sur la sécurité au quotidien. Nous entrons donc dans une première phase d’application. Avec aussi des moyens nouveaux au rang desquels tablettes numériques et smartphones affichent services et applications utiles et efficaces. A l’instar de la brigade numérique ouverte à Rennes depuis peu. Vingt gendarmes y répondent en direct aux questions des internautes grâce à des algorithmes adaptés et le colonel Christophe Cuignet commandant du groupement des Alpes de Haute-Provence et ses hommes (et femmes) en ont fait une démonstration efficace vendredi dernier à Forcalquier. Etablir par voie numérique un procès verbal ou un contrôle d’identité c’est un gain de temps considérable. Ce temps gagné afin de recentrer l’action des policiers et gendarmes sur leur cœur de métier.
Sur les territoires, des groupes de contact dans chaque département, des équipements performants, plus de moyens humains et financiers, le président Macron s’engage sur le terrain de la sécurité en impulsant cette police de sécurité du quotidien.
Je vous propose d’écouter le préfet des Alpes de Haute-Provence Bernard Guérin puis le secrétaire d’Etat Christophe Castaner à l’issue du lancement de cette « nouvelle » police à Forcalquier.